« Quand je travaille, le vélo travaille aussi »

Stéphanie, coiffeuse à domicile depuis plus de deux décennies, elle a su adapter son activité aux contraintes urbaines en adoptant le vélo cargo électrique. Un choix audacieux gagnant en efficacité, sérénité et visibilité !



Il y a des tournants qu’on n’aborde pas sans une bonne dose de courage. Pour Stéphanie, coiffeuse à domicile dans la métropole lilloise, ce tournant s’est fait à vélo. Ex-obèse, attachée à son indépendance et à la relation de confiance avec ses clientes, elle a vu dans le vélo-cargo non seulement un outil de travail, mais un vrai levier de transformation de sa vie professionnelle. Aujourd’hui, elle incarne avec panache l’audace des artisans à vélo : plus de visibilité, plus de clientèle, plus de liberté. Le tout, en s’éloignant d’une voiture devenue plus contrainte qu’alliée. Retour sur un parcours inspirant, où mobilité douce rime avec audace, santé et réussite économique.

De l’impasse motorisée à l’évidence cyclable

Le déclic a été brutal : « Le Vieux-Lille est inaccessible en voiture. C’est une zone à fort potentiel, mais la voiture ? Laissez tomber. »

Face aux contraintes de circulation, Stéphanie aurait pu renoncer à développer son activité dans ce quartier dynamique. Elle a préféré adapter son outil de travail à la ville plutôt que l’inverse. Exit la voiture logotée, bienvenue au vélo-cargo aménagé, conçu pour répondre à ses besoins spécifiques. D’abord testée en version musculaire, l’expérience s’est révélée trop exigeante physiquement, avec seulement 50 % des déplacements réalisés. Le passage à l’assistance électrique a tout changé : aujourd’hui, 90 % de ses rendez-vous sont assurés à vélo.

Son vélo-cargo ne passe pas inaperçu. Il attire les regards, provoque les conversations, marque les esprits. 

« Quand je travaille, le vélo travaille aussi », dit-elle avec fierté. Véritable panneau publicitaire mobile, sa caisse sur mesure est pensée pour être efficace, visible et… dissuasive. Si elle semble facilement accessible, son système de fermeture a été conçu pour faire fuir les curieux. Pas de risque de vol, mais beaucoup de visibilité – bien plus qu’un flocage sur une portière.

La transition ne s’est pas faite sans adaptation. Elle a revu la taille de son secteur d’intervention, réduit ses temps de trajet et choisi ses zones de circulation en fonction de leur accessibilité à vélo. 

Une contrainte ? Plutôt un atout stratégique : « Chaque semaine, je refuse des clients. Le vélo, on le voit, il attire.»

Gagner en visibilité, en santé et en rentabilité

Passer au vélo-cargo, pour Stéphanie, ce n’est pas une posture écologique ou une posture militante. C’est un choix rationnel et rentable. Économiquement, elle réalise des économies concrètes sur le carburant, l’entretien, le stationnement… autant de postes de dépenses réduits à zéro ou presque. L’usage du vélo-cargo pour une activité artisanale permet aussi une gestion plus fine de son planning et de sa relation client. Elle arrive plus détendue, mieux concentrée, et garde une énergie qu’elle n’avait pas en voiture, coincée dans le stress de la circulation.

Mais ce que Stéphanie souligne encore plus, c’est le gain de santé. Ancienne obèse, elle a vu dans le vélo une manière de reprendre la main sur son corps, d’entretenir une activité physique quotidienne sans pour autant l’imposer. Le vélo électrique lui permet de gérer son effort en fonction de son niveau d’énergie, de la météo, ou du nombre de rendez-vous. « On n’a rien à perdre », affirme-t-elle, convaincue que les bénéfices sont bien plus nombreux que les contraintes.

Le vélo, levier de développement commercial

Ce que raconte Stéphanie, c’est aussi un changement de regard sur son propre métier. Le vélo-cargo lui a permis de se réapproprier son territoire, d’aller chercher les bonnes opportunités et de renforcer son autonomie. Là où d’autres voient encore le vélo comme un outil accessoire (voire une nième contrainte), elle en a fait le pilier d’une stratégie commerciale gagnante.

Ce parcours n’est pas isolé. Il rejoint une dynamique plus large portée par des dispositifs comme le Programme Marguerite, qui accompagne les commerçants et artisans dans la métropole lilloise à tester le vélo-cargo avant de se lancer. Un essai sans engagement, mais accompagné, avec des aides à la location et des conseils personnalisés. C’est cette phase de test, justement, qui a permis à Stéphanie de s’approprier le vélo sans risque, d’évaluer ses besoins et d’adapter son équipement à sa réalité de terrain.

Le maître mot, pour elle, reste « oser ». C’est en osant qu’elle a trouvé une nouvelle clientèle, un équilibre de vie plus sain, une rentabilité accrue et une fierté renouvelée dans son métier. Son histoire est une invitation à repenser les mobilités artisanales, à valoriser l’ingéniosité locale et à identifier celles et ceux qui osent déjà franchir le pas. Parce que derrière chaque artisan à vélo, il y a une stratégie, un courage, et souvent… une belle réussite.

Osez demander !

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FAQ - lancer un business à vélo

Le vélo-cargo offre une solution de déplacement plus rapide en zone urbaine dense, plus économique et bien plus visible. Il améliore la qualité de vie, permet d’élargir ou de cibler une clientèle de proximité, tout en donnant une image moderne et engagée.

De nombreux métiers artisanaux peuvent bénéficier du vélo-cargo : coiffure à domicile, traiteur, réparation, livraison, fleuriste, etc. Il suffit d’un aménagement sur mesure et d’un test préalable pour évaluer la faisabilité.

Attention, cependant, certains métiers doivent optimiser leur logistique ou leur rayon d'action. 

Grâce au Programme Marguerite, vous pouvez louer un vélo-cargo avec une remise de 75 % sur le test accompagné et personnalisé d'un mois. Si le test vous parait concluant, vous pouvez bénéficier d'une subvention allant jusqu'à 1000€ pour la location longue durée ou l'acquisition. Le programme est sans engagement, mais avec un vrai accompagnement.

Utiliser un vélo-cargo, même électrique, permet une activité physique régulière. C’est un facteur de maintien en forme, de réduction du stress et d’amélioration de la qualité de vie, comme le montre le témoignage de Stéphanie.

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