L'intermodalité : la clé pour une mobilité fluide et durable

Les employeurs font face à des défis croissants en matière de mobilité : bien être des collaborateurs, turn-over, intégration de la diversité, bilan carbone. L'intermodalité apparaît comme une solution prometteuse pour répondre à ces enjeux

Dans un monde où les enjeux écologiques et économiques prennent de plus en plus de place, l'intermodalité s'impose comme une solution incontournable. Ce concept, qui consiste à combiner différents modes de transport pour un même trajet, permet non seulement de réduire les émissions de CO2, mais aussi de gagner en efficacité. Que ce soit pour les trajets quotidiens domicile-travail ou pour des voyages plus longs, l'intermodalité offre une alternative viable à la voiture individuelle.

La liberté, enjeu de la mobilité

La voiture reste un symbole fort de liberté, permettant des déplacements sans contraintes d’un point A à un point B.

Historiquement, avec quelques contraintes (notamment de stationnement), ce mode de transport s'est imposé partout en devenant un marqueur social important.

Pourtant, la liberté qu'elle offre est remise en question par la densité des villes (et les embouteillages), le coût des infrastructures à maintenir, les enjeux environnementaux et économiques actuels.

Comment conserver cette indépendance tout en adoptant des solutions de transport plus durables ?

Qu'est ce que l'intermodalité ?

L'intermodalité apparaît comme une solution prometteuse pour répondre à ces enjeux. En combinant différents modes de transport, tels que le vélo, le train, et la marche (mais pas que), l'intermodalité permet de fluidifier les déplacements tout en réduisant l'empreinte écologique.

Cette approche, qui encourage l'utilisation des transports en commun et des mobilités douces, pourrait bien transformer nos habitudes de déplacement.

Comment la valoriser ?

Pour que l'intermodalité devienne une réalité, des infrastructures et des outils adaptés sont nécessaires. Les employeurs en tant que prescripteurs des trajets domicile / travail ont un rôle à jouer dans la présentation et la valorisation de ces mobilités. Voici quelques exemples à valoriser : 

  • De plus en plus de gares proposent des stationnements vélos de compétition (même hors des JO - big up à la gare du Nord), de quoi faire vélo train ou train vélo facilement en laissant une petite reine à la gare (éventuellement de seconde vie avec les amis de ReCycle-Moi
  • Clément Férey a développé le site web velotrain.fr pour calculer son itinéraire avec des trains qui acceptent les vélos et les temps de trajets vélo aux abords des gares
  • Pour tester, le TER Hauts de France propose un abonnement gratuit pendant 1 mois via l'employeur
  • Certaines lignes de TER facilitent même l'embarquement à bord des vélos (pas toujours évident, mais pour avoir tester, le TER Bretagne et le système de réservation, après quelques tentatives infructueuses ça fonctionne).
  • Riese & Müller GmbH et Brompton Bicycle ont développé des vélos pliants qui n'ont pas grand chose à envier à leurs cousins à grande roue sur des distances de quelques (dizaines) de kilomètres
  • Pour aller plus loin, recto verso sort une carte des itinéraires train en Europe (stay tuned) et OUAT - Once Upon A Train guide les néo-voyageurs ferroviaires longue distance
  • la DGITM - Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités lance le titre unique de transport hashtag#Multipass pour simplifier l'accès à toutes les mobilités en France

Mettre en place l'intermodalité

Certaines zones d'activité réfléchissent à la mise en commun de vélos partagés, d'autres imaginent des vélos reconditionnés disponibles à l'arrêt de bus.

Quand d'autres se lancent dans le label employeur pro-vélo, quelques unes font un plan de mobilité pour comprendre les usages et opportunités de leur structure. 

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