La canicule à vélo, une question de préparation
Le baromètre remonte (enfin !), mais un peu trop aux goûts de certains, petits conseils et bonnes astuces de cyclistes Voir notre sélection de vélos d'aventure
Et si le vélo avait la clim' ? Pas de consommation énergétique (autre que les gambettes, ou un petit coup de boost d'un moteur bien caché), mais juste quelques astuces pour ne pas rester collé à la selle !
SOMMAIRE
La tenue (sans le maillot jaune)
Protection, la meilleure des solutions
La goutte d'eau qui ne déborde pas
Chacun sa route, chacun son chemin
La tenue réglementaire (ou pas)
Roulez léger, prévoyez les tissus respirant (on a un petit faible pour la laine mérinos qui absorbe sans odeur notamment sur la gamme PedalEd). Prévoyez une tenue de rechange dans vos sacoches. Le casque n’a jamais été aussi adapté avec un double usage : protection solaire et protection civile. Pour ceux qui y sont réfractaires, pensez à la casquette ou à la gapette cycliste. Les lunettes de soleilou de protection ne sont pas de trop pour lutter contre les moucherons et les rayons du soleil.
Protection civile ?
Le casque est une valeur sûre. Mais pour éviter un bronzage cycliste qui ne plaira qu’aux fans du Tour de France (et encore), pensez à l’écran total, indice 50. Emportez le tube avec vous pour le trajet du soir.
La goutte qui ne déborde pas !
Sans avoir besoin d’une voiture balais qui fournit les bidons, pensez à prendre une gourde ou bouteille d’eau tempérée accessible sur le vélo ou dans les sacoches à sortir au feu. « Elles font du vélo», souvent de bons conseils, préconisent 2 à 3 gorgées d’eau tempérée tous les 1/4 d’heure.
Le gruppetto qui finit !
Réduisez la vitesse pour limiter l’effort physique, ça évitera la fringale et la suée… (si le hammam vous manque, vous pouvez aussi ne pas privilégiez ce conseil).
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point."
Et promis, la tortue gagne à la fin !
Suivez/sucez les bonnes roues
Pour ceux qui ne sont pas familier des commentateurs du Tour de France (et de Jacky Durand), un cycliste derrière un autre cycliste (qui lui suce la roue) dépense beaucoup moins d'énergie et potentiellement se met à l'ombre. Vous voulez vous la jouez comme Chris Froome, préférez vous coller dans la roue d’un cycliste plutôt que des véhicules motorisés dont la clim’ dégage encore plus de chaleur
Chacun sa route
Le macadam réfléchit la chaleur et n’est pas le plus confortable en pleine canicule. Les itinéraires plus ombragés avec moins de trafic automobile même s’ils peuvent être un peu plus longs sont plus confortables. Les rivières, canaux ou voies forestières conservent un peu de fraîcheur. La carte des itinéraires cyclables de la métropole Lilloise est disponible ici. Geovelo.fr est aussi de bons conseils pour le calcul d’itinéraires cyclistes.
Une bouffée d'oxygène
Le pic de pollution est souvent concomitant avec la canicule. Malheureusement, une bonne façon d’inhaler les polluants est de circuler dans une voiture fermée (où les niveaux de polluants sont plus importants que ceux que respire le cycliste). Continuez à vélo, et réduisez l’effort à fournir pour éviter de sur-ventiler.
Le chouchou
Toujours premier de la classe le cycliste ?
Oui, c'est sûr, mais pas toujours le plus gros chouchou. Et si il était temps d'y remédier ?
Evitez de laisser votre petite reine en plein soleil et rechargez le dans un lieu ventilé. Et vérifiez la pression des pneus régulièrement. En été, privilégiez un gonflage quasi maximal pour limiter les frottements et les déperditions d'énergie.
Et après ?
Et si le vélo devient votre petite reine, vous pouvez prévoir des vacances cyclistes